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Attaque contre le poste de contrôle de Didiéni et Sébecoro: Un blessé et des dégâts matériels  

Dimanche dernier, aux environs de 21h, le poste de contrôle de Didiéni, dans le cercle de Kolokani, a été victime d’une attaque par des hommes armés, visiblement des terroristes. Après des échanges de tirs, un agent a été blessé et des dégâts matériels constatés, notamment des véhicules incendiés de même que l’hôtel Bougouba, une gargote en hangar qui sert de lieu de détente et de repos pour les populations de la ville et des passagers. Au même moment, le poste de contrôle de Sébécoro, dans le cercle de Kita, a subit une autre attaque par des hommes armés non identifiés, causant la mort d’un gendarme.

Des véhicules, dont deux de l’ONG World Vision calcinés, un militaire blessé, tel est le bilan de l’attaque perpétrée contre le poste de douanes de Didiéni, dans la nuit du dimanche 8 janvier 2023.  De sources locales, un cortège d’une dizaine d’individus armés non identifiés ont pris d’assaut le poste de contrôle des Douanes de cette ville carrefour entre Kayes et Bamako. De source locale, il y a eu plus de peur que de mal, puisque les FAMa ont su repousser l’attaque en un temps record.

A Sébécoro, un gendarme, l’adjudant-chef Hamidou CISSÉ dit Mido de Bara, a trouvé la mort dans l’attaque de leur poste.

Signalons que le cercle de Kolokani et de Kita sont, ces derniers temps, la cible des attaques armées depuis des mois.  

En juillet 2022, le poste de la gendarmerie de Kolokani a été attaqué par les terroristes.

Le bilan officiel de cette sordide attaque contre le camp de la gendarmerie était de 2 éléments de la FORSAT tués, 3 autres blessés, 1 véhicule emporté et 2 autres incendiés, alors que 2 véhicules et 5 motos appartenant à des civils ont été brûlés ».

Par ailleurs, des sources sécuritaires ajoutent qu’un « prisonnier présumé terroriste’’ a été enlevé par les assaillant lors de cette attaque

Pour les attaques de ces derniers temps, les djihadistes apparaissent de manière sporadique et commettent leur forfait avant l’arrivée des renforts.

Le cas du poste des sapeurs-pompiers de Markakoungo, celui de Kassala et ces deux attaques du dimanche soir en est la parfaite illustration. 

«Quand ils venaient nous attaquer, personne ne se doutait d’un tel désastre. Ils sont venus à l’improviste et leur opération n’a pas duré 20 minutes, mais ils ont fait un carnage. Je lance un appel au gouvernement de mettre à la disposition des populations du sud quelques avions, pour nous sauver. Car, les renforts viennent qu’ils ont déjà fait du mal », un cri de cœur lancé par un témoin de l’attaque de Kasséla.  Une localité qui, elle aussi, a été la cible d’une attaque des hommes armés contre le poste de péage.

PAR CHRISTELLE KONE   

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