Actualité nationale

Kouloubalian dans le cercle de Kita: Il bat sa femme à mort  

Le dimanche 11 septembre, une femme a succombé aux coups et blessures de son Mari dans le cercle de Kita, a-t-on apporté une source locale de ladite localité.  Elle vient rallonger la liste des nombreuses victimes des violences basées sur le genre. Elle, c’est la désormais feue Kôrôma Doumbia, une ménagère de 40 ans décédée après une violente bagarre avec son mari, Makan Boukary KIABOU. Selon les témoins, les policiers ont interpellé le mari, présumé assassin.

Kouloubalian, est un village situé dans l’arrondissement de Sakabary dans le cercle de Kita où vivaient Kôrôma et son époux.  A l’instar de plusieurs de nos villages, les femmes subissent le poids de la violence basée sur le genre, généralement commis par leur époux. 

Ce jour-là, selon la famille de la victime, c’est au cours d’une habituelle dispute violente entre les deux conjoints que tout s’est dégénéré.la victime a, selon les témoins subit des coups violents de son mari qui a finalement affecté ces parties vitales. Comme des bêtes de sommes, les femmes rurales sont victimes des travaux champêtres et ménagers, et d’autres charges de leur famille. Malgré tout, elles subissent ces extrêmes violences sous les yeux impuissants de la société qui ne dénonce que s’il y a ultime incidence. Dans le même cercle de Kita en Aout 2021, une femme a été victime de crime rituel. Fatoumata KEITA a été décapitée par son mari qui lui avait arraché ses deux yeux. 

Si les femmes de la zone rurales subissent les VBG en silence, celles des agglomérations en sont victime. Malgré l’accès de certains canaux d’informations pouvant épargner la vie des femmes, les VBG sont devenus monnaies courantes à Bamako et dans les autres grandes villes de notre pays.        

Maya Traoré a été égorgée le mois dernier par son mari à Lafiabougou.  Au mois de juillet, aiché Barry brulée vive par son fiancé.

 Signalons que rien qu’en ce mois de juillet 2022, cinq ravissantes femmes ont succombé à la violence de leur conjoint, laissant derrière elles, des familles endeuillées et toute une nation indignée. Après Tata BOUARE de Kalaban Coura, Aminata YATASSAYE de Sirakôrô, Maya TRAORE de Lafiabougpu et Aiché BARRY du même quartier, le corps sans vie d’une autre femme enterré par son mari a été découvert par la force de l’ordre à Niamakôrô Courani, le mardi 26 juillet 2022. Cette violence conjugale d’une extrémité grave est en train de prendre de l’ampleur depuis quelque temps au Mali, sous les yeux impuissants et ou indifférents des populations.         

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page